INTERPELLATION DU GOUVERNEMENT MALIEN POUR CES CRIMES DANS L’AZAWAD
Le peuple de l’Azawad, politiquement isolé, socialement marginalisé, économiquement asphyxié ; et meurtrie dans son âme que dans sa chaire pendant plus de cinq décennies a décidé de s’engager dans une lutte politique pacifique contre l'occupation dont il fait l’objet.
A travers le Mouvement National de l’Azawad, Il interpelle le peuple et le Gouvernement de la République voisine du Mali à la reconnaissance de ses droits bafoués depuis plus de cinquante ans.
Le Mouvement Nationale de l’Azawad, a antérieurement fais parvenir aux autorités politiques du Mali, dans des documents écris, les revendications politiques, et les aspirations des azawadis, et rappelle à cette autorité de faire preuve de discernement.
Ainsi, le Mouvement National de l’AZAWAD, exige de l’Etat Malien qu’il reconnaisse sa responsabilité dans les crimes suivants commis contre le peuple DE L’Azawad :
· Crimes de guerre, lors de la répression de la révolte de l’Adagh dans la région de Kidal en 1963 ;
· Crimes de guerre et crimes contre l’Humanité, lors de la révolution armée des années 1990 ;
· Crimes politiques et crimes contre l’Histoire et la Civilisation depuis 1960 jusqu’à nos jours : assassinats collectifs, aberration grave de l’histoire, pillage de la culture et usurpation de l’Identité, le tout basé sur une marginalisation sans précédant ;
· Crimes économiques et environnementaux : décimation des cheptels, troupeaux, fermeture des marchés forains des zones nomades et incendie des aires de pâturage.
A cela s’ajouterons :
· Non assistance au peuple en danger lors des catastrophes naturelles : sécheresses des années 1963 ; 1973 ; 1980 ; 1984 ; 2010 ont eu comme contrecoups des grandes famines et des maladies tropicales mortelles qui, ont décimé une grande partie du patrimoine et du peuple de l’Azawad;
· Asphyxie de l’économie : les mêmes sécheresses ont également eu pour corollaires la déchéance de l’environnement et autres maladies animales qui ont anéanti l’essentiel du cheptel base de l’économie du peuple de l’Azawad.
La liste de ces crimes organisés, déjà parvenue à toutes les organisations internationales de défense des Droits de l’Homme, fait l’objet de discussions et d’échanges pour constituer un dossier conséquent à déposer auprès de la Cour Pénale Internationale (C.P.I) et auprès de tous les tribunaux à compétence Internationale.
A la reconnaissance du Mali de son entière responsabilité dans tous ces crimes organisés, la voie pourrait être ouverte vers des pourparlers politiques, sur la base des conditions fixées antérieurement dans les documents que le Mouvement Nationale de l’Azawad lui a transmis.
Quant à la France, elle doit jouer pleinement son rôle et assumer son entièrement responsabilité dans cette affaire qui est aussi la tienne.
La France étant un pays démocratique et souverain, ayant pour ambitions la promotion de la démocratie, la défense et la sauvegarde des Droits de l’Homme dans le monde, ne doit chanter l’éloge d’une métropole abritant l’un des peuples du monde en lutte depuis des siècles pour la promotion de la liberté. Il est de droit de la rappeler certains de ses Devoirs passer sous silence depuis des nombreuses décennies ; notamment l’aspiration des peuples autochtones, à la démocratie, à la souveraineté et à la liberté.
Que la France se souvienne des lettres de chefs des tribus de l’Azawad, adressées au Général Charles DE GAULLE dans les années 50 demandant toutes l’Indépendance et la souveraineté pour son peuple et sur sa terre. Ces lettres et d’autres documents secrètement gardés dans les archives de l’histoire coloniale de la France, témoignent plus aujourd’hui qu’hier de l’aspiration du peuple de l’Azawad à la liberté, à l’émancipation, à la démocratie et aussi au droit des peuples à la souveraineté.
Pour que la France conserve sa place dans l’Azawad et la consolider, elle doit accomplir ses devoirs que lui imposent ses ambitions de démocratie, de justice universelle. Ainsi, elle doit de prime abord défendre cette cause combien juste et noble, devant les Tribunes Internationales ainsi qu’au niveau des Instances Internationales de défense des Droits de l’Homme.
En brandissant les preuves de la marginalisation, de l’aberration de son Histoire dont le Mali à contribuer à falsifier les pages de la vaillance du peuple de l’Azawad, de son aspiration à la souveraineté et l’authenticité de sa culture; le mouvement s’engage par la voix démocratique et pacifique à faire valoir ce que de droit.
Aux autres grandes démocraties du monde notamment les Etats-Unis d’Amérique, la Grande Bretagne, l’Allemagne et la Russie, nous attendons un soutien proportionnel aux valeurs démocratiques, sociales et judiciaires que ces grandes Nations défendent.
Au sujet de l’aspiration à l’émancipation et au droit des peuples à la souveraineté, un sage de chez nous s’interrogeait en ces termes : « Faut-il qu’un peuple disparaisse, pour qu’on sache réellement qu’il existe ?» Il est grand temps que Justice soit faite !
Par la révolution intellectuelle, et la défense des Valeurs démocratiques universelles nous défendrons la Cause Azawadienne jusqu’au bout !
Le M.N.A c’est notre choix, la lutte politique pacifique et intellectuelle c’est notre Droit, et l’Azawad c’est notre Toit !
Vive la démocratie, vive l’aspiration des peuples à la souveraineté, vive la liberté d’expression et vive l’Azawad !
Chargé - Communication
Ougasten AG Ahmed